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Journal d'un caméléon

 

Didier Goupil

 

Roman

 

Le Serpent à Plumes

 

Août 2015

 

 

 

Portrait d'un peintre

 

 

Un homme erre dans les couloirs d'un hôpital psychiatrique. Il chemine avec son carnet, ses cigarettes, sa lampe électrique et sa boussole pour ne pas se perdre, du dortoir au fumoir.

Il voyage dans sa tête, il rêve.

 

Cet homme, Cosme Estève, est un peintre catalan. 

 

Il est interné d'office. Bipolaire, il passe de l'excitation Ã  l'abattement, de l'exaltation au repli sur soi. Pas de médicaments, il ne veut pas qu'on le guérisse. Sur les conseils de son médecin, il écrit ses angoisses pour se libérer. 

 

Son parcours le mène des Beaux-Arts à des métiers divers.  

Aidé par un mécène, il crée, dessine, peint. Il marche sur les sentiers de montagne, y réalise des esquisses, et prélève des empreintes de la terre. 

 

Didier Goupil raconte, sur un ton neutre, les déambulations d'Estève dans l'hôpital psychiatrique, sa maladie, les relations avec son médecin, ses émotions, ses angoisses, ses désirs. Il évoque la personnalité de ce séducteur, les amours, les humeurs, les joies et les drames. Il décrit sa peinture, sa façon de créer, son besoin de peindre.

Portrait d'un peintre voyageur, d'un caméléon aux couleurs changeantes.

 

J'aime

C'est un portrait original, poétique, intéressant, d'un peintre à la personnalité complexe. On entre dans l'univers psychiatrique, dans la vie d'un artiste, dans ses créations.

Plus on avance dans le roman, plus on découvre le personnage, plus c'est intéressant. 

L'écriture est belle et fluide, agréable à lire.

Des références à des poètes, des philosophes, Pessoa,

Dylan Thomas, Diogène...

Belle découverte d'un peintre grâce à la littérature !

A lire !

 

Extrait

"Un chapeau d'intérieur sur la tête, dissimulant à demi sa longue crinière cendrée d'aristocrate désargenté, une pochette de couleur à la boutonnière de son blouson bleu nuit, des bottines en cuir à bouts pointus aux pieds... Il y avait dans son allure non seulement des réminiscences du dandy anglais du XVIIIè siècle, mais des clins d'oeil appuyés aux tenues vestimentaires des stars de la pop et du rock des années 70."

 

 

D'autres infos 

 

-site de Didier Goupil

 

-site de Cosme Estève

 

 

 

 

 

Peintures de Cosme Estève

"Il avait toujours aimé le noir. Il aimait tous les noirs. Le noir d'ivoire, le noir de fumée, le noir de campêche. Le sépia, le brou de noix. Le noir n'était pas aussi monocorde qu'on le croyait. Dans la gamme chromatique, il y avait d'ailleurs autant de noirs qu'il y a de rouges ou de bleus."

Septembre 2015, par Eveline/Balades littéraires

copyright Michel Carossio

Didier Goupil

copyright John Foley

"J'ai de l'admiration pour cet homme et pour son oeuvre."

© 2016 par Balades littéraires.

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