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La petite barbare

 

Astrid Manfredi

 

Roman

 

Belfond

 

Août 2015

 

 

A vingt ans, elle est en prison.

Elle est née dans une cité bétonnée de banlieue. Elle fait partie d'un gang qui vole l'argent des plus riches. Sa beauté attire les hommes et lui permet de gagner facilement de l'argent. Le gang, de plus en plus violent, a séquestré, torturé et tué un homme. Elle a regardé, sans dénoncer.

 

"Je ne suis pas la sanguinaire mais l'allumeuse de service."

 

Elle raconte son quotidien en prison et sa vie depuis son enfance. Sa vie en banlieue, loin des beaux-quartiers, un autre monde. L'amour, les relations avec les hommes. La haine, la violence. Son amour pour les livres, L'Amant de Marguerite Duras, les poèmes d'Henri Michaux. Sa mère un peu paumée, son copain ultraviolent, le psychologue attentif. Et aussi ses rêves.

 

"Je suis née du mauvais côté, là où rien ne passe, pas même la police."

 

J'aime

J'ai aimé l'audace de la langue.

La force du roman tient dans l'écriture vivante et créative, crue et violente, rythmée et poétique. A la fois dure et mélodieuse. J'ai été séduite par le style qui claque, la beauté percutante des phrases. Très bien construit, ce roman ne se lâche pas jusqu'à la fin.

 A lire !

 

Extraits

"J'en suis où ? Pas très loin. J'ai seize ans, ma vie stagne comme un jaune d'oeuf trop cuit. Heureusement il y a le champagne, l'aubaine funky de l'adolescence, le breuvage doux et doré qu'on vole aux fils de riches en clignant l'oeil de biche. Pute, c'est du boulot, tout est dans l'oeillade."

 

"Sur ces trottoirs qui nous bannissent ma haine éclôt comme une fleur sauvage, écarlate et douce."

 

 

Le 12 novembre 2015, par Eveline / Balades littéraires

 

 

 

"J'ai rien fait, j'ai regardé."

© 2016 par Balades littéraires.

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