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La petite lumière

 

Antonio Moresco

 

traduit de l'italien par Laurent Lombard

 

Verdier

2014

 

La solitude d'un homme face à la puissance végétale et animale.

 

Un homme vit seul dans un hameau abandonné, entouré de montagnes et de forêts. Tous les soirs, à la même heure, une petite lumière apparaît très loin, de l'autre côté de la montagne. Intrigué, curieux, il part à la recherche de cette lumière. Il rencontre un petit garçon qui vit seul dans une maison.

 

 

On sent qu'il va se passer quelque chose. Pas un seul signe de vie humaine. Un homme seul. Autour de lui, une puissance végétale immense prend possession de ce hameau hors du monde. C'est un monde mystérieux, mais aussi inquiétant et menaçant : le silence, la nuit, l'obscurité, les cris des animaux nocturnes, les bruits des insectes, les chiens dangereux, des animaux au comportement étrange, immobiles au regard fixe, un tremblement de terre. L'homme parle aux plantes, aux racines, aux guêpes, aux crapauds et aux hirondelles prêtes à migrer à la fin de l'été. Il voit passer les saisons, de l'été au printemps, il assiste à la vie et la mort de son environnement. Comme un refrain, un appel, une question, ou un miroir, il y a cette petite lumière qui l'attire et ce petit garçon mystérieux avec lequel il dialogue.

 

 

"Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant."

 

 

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L'écriture d'Antonio Moresco est magnifique. Dès la première phrase, on est conquis par l'ambiance de ce récit original. Les descriptions de la nature, des sensations, de la solitude, sont superbes, poétiques. Tout est délicat et d'une grande douceur. Cet écrivain nous emporte dans son monde. 

J'ai été touchée par la beauté de cette histoire "intime, particulière et secrète", allégorie de la mort, qui sonne comme un testament.

 

 

A lire aussi, la présentation des éditions Verdier 

 

 

Août 2015, par Eveline/Balades Littéraires

 

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"Il n'y a rien à voir, sauf cette étendue impénétrable d'écume végétale qui recouvre le monde à perte de vue."

"On n'entend rien. On ne voit rien. Les montagnes, le ciel, les bois, les précipices, les sentiers, les ruelles empierrées, les ruines et les quelques maisons inhabitées..."

"On dirait qu'elle grandit de plus en plus en intensité, on dirait qu'elle palpite."

© 2016 par Balades littéraires.

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