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Le Clan des Otori

 

Lian Hearn

 

 

Vol.1, Le Silence du Rossignol


Vol.2, Les Neiges de l’Exil


Vol.3, La Clarté de la Lune


Vol.4, Le Vol du Héron


Vol.5, Le Fil du Destin (préquelle)

 

On aime :

 

L’alternance narrative d’un chapitre à l’autre entre le « je Â» de Takeo et la 3ème personne relatant le point de vue de Kaede. Une originalité qui enrichit le récit, et va parfois jusqu’à nous montrer une même scène sous deux angles différents.

 

La plongée dans un Japon médiéval fictif et pourtant si semblable à la réalité historique.

 

La diversité et la richesse des acteurs de ce « drame Â» : des clans rivaux prêts à en découdre, des femmes jouant avec brio de leurs atouts dans une société de guerriers, une caste d’assassins aux pouvoirs quasi surnaturels, rappelant les ninjas, ou encore la communauté des Invisibles, qui pacifiste et persécutée, vénère un Dieu unique si semblable à celui des premiers chrétiens.

 

La réflexion sur le destin de deux êtres, liés inextricablement par l’alternance narrative du « je Â» et du « elle Â» : pris dans les rets d’une lutte qui les dépasse, ils semblent au début de l’histoire subir ce qui leur arrive ; puis au fil des romans, ils prennent le dessus et s’affirment, l’un complétant l’autre. 

 

A lire et à relire

 

Le point de vue de Kaede : 

« Il ne ressemblait pas aux hommes qu’elle craignait et haïssait. Il avait son âge, une peau et des cheveux aussi éclatants de jeunesse que les siens. Elle sentit se réveiller la curiosité intense qu’elle avait éprouvée au premier regard. Elle aurait voulu tout savoir de lui. […]

    Sa voix était grave, avec un léger accent de l’Est. Il fallait qu’elle le regarde. Elle leva les yeux et rencontra son regard. Il la scrutait d’un air presque désemparé, et elle sentit quelque chose passer entre eux, comme s’ils avaient franchi mystérieusement l’espace qui les séparait pour se toucher. Â»

 

Présentation de l'intrigue

 

Deux histoires nous sont contées qui, au fil des chapitres, s'entremêlent et se rejoignent, comme le destin de leurs personnages.

 

Dans un Japon féodal imaginaire, le jeune Takeo est sauvé du massacre des siens par sire Shigeru, du Clan des Otori, qui l'adoptera et l'aidera à assouvir sa vengeance. Quant à la belle Kaede, elle est dotée d'une redoutable réputation : elle est réputée donner la mort à quiconque la convoite...

 

 

Le point de vue de Takeo :

« L’atmosphère chargée de tensions souterraines qui régnait dans la pièce mit un comble à mon malaise et à ma gêne. Je voyais combien Kaede souffrait de la froideur de dame Maruyama. Le sang lui monta aux joues, et cette rougeur soudaine ne fit qu’embellir son teint. J’entendais son cÅ“ur battant, son souffle accéléré. Elle gardait les yeux baissés, sans regarder aucun de nous. Je me dis : « elle est si jeune, et pleine de terreur. Â»

    A cet instant, elle leva les yeux et me regarda. Il me sembla qu’elle était en train de se noyer sous mes yeux, et que si je tendais la main vers elle, je la sauverais. Â»

© 2016 par Balades littéraires.

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