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Le coeur du problème

 

Christian Oster

 

roman

 

Editions de l'Olivier

 

Août 2015

 

 

Un homme, un mort et un gendarme...

 

En rentrant chez lui, un homme découvre le corps d'un inconnu mort dans le salon de sa maison. Sa femme lui demande de s'en occuper et part sans rien lui dire d'autre. Il reste seul dans la maison avec le mort. Il comprend que sa femme est coupable et qu'elle avait une liaison avec cet inconnu. Il a peur pour elle, il veut la sauver. Il réfléchit, cherche une solution pour se débarrasser du corps, le cache dans sa voiture puis l'enterre dans son jardin.

 

Inquiet, isolé, il attend des nouvelles de sa femme et doit gérer seul une situation incompréhensible. 

Lorsqu'il reçoit la visite d'un gendarme, tout juste retraité, curieux et observateur, Ã©tonnamment sympathique et amical, il se méfie, s'inquiète, dissimule, tente de ne pas éveiller des soupçons, se demande ce que pense le gendarme. Il essaie d'interpréter les regards, les silences, les attitudes, les questions d'un gendarme plus complexe qu'il ne paraît.

 

 

J'aime

 

On suit l'homme se débrouiller tout seul pour résoudre un problème, on le voit réfléchir, agir, on sent sa tension intérieure, son inquiétude, sa peur, on le voit aller vers le gendarme comme s'il se livrait, on se pose les mêmes questions. Et on se demande comment cela va finir.

 

Christian Oster compose des phrases courtes, tendues, dans l'action et d'autres phrases plus longues, dans la réflexion .

 

J'ai beaucoup aimé.

Captivant !

 

A lire aussi, de Christian Oster : Une femme de ménage

 

10 septembre 2015, par Eveline/Balades Littéraires

"Impossible de savoir s'il préparait ou non lentement ma mise à mort..."

L'extrait

 

"Là, ce dimanche, le jardin m'eût paru normal s'il n'était devenu dans la nuit une ébauche de cimetière. Je me suis éloigné de la fenêtre. Mes pas m'ont évidemment conduit vers le salon, puisque chez nous on ne décide pas d'y aller, on y passe. Ce qui n'empêche pas d'y rester. Ce dimanche-là, je me suis contenté d'y passer. Le mort était partout. Il s'était à tout le moins dédoublé. Son absence produisait le contraire d'un effacement."

© 2016 par Balades littéraires.

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