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Le dernier gardien d'Ellis Island

 

Gaëlle Josse

 

Notabilia

 

 

Evocation d'un attachement humain et sentimental.

 

Novembre 1954. Le dernier directeur du centre d'immigration d'Ellis Island à New-York raconte ses souvenirs. Pendant quarante-cinq ans il a travaillé sur cette île, lieu d'espoir, d'attente, de peur, pour tous les immigrants qui devaient y passer avant de pouvoir entrer en Amérique. Il décrit ces hommes, femmes et enfants qui ont quitté leur pays, entassés dans des bateaux, pour devenir citoyens américains. Il parle de son amour pour Liz, sa femme, et pour Nella, une immigrante italienne. 

 

 

J'ai aimé...

C'est une histoire intense, très bien écrite.

 

 

 

"Oui, c'est par la mer que tout est arrivé, par ces bateaux remplis de miséreux tassés comme du bétail dans des entrepôts immondes d'où ils émergeaient, sidérés, engourdis et vacillants, à la rencontre de leurs rêves et de leurs espoirs. Je les revois."

 

"Pendant quarante-cinq années-j'ai eu le temps de les compter-, j'ai vu passer ces hommes, ces femmes, ces enfants, dignes et égarés dans leurs vêtements les plus convenables, dans leur sueur, leur fatigue, leurs regards perdus, essayant de comprendre une langue dont ils ne savaient pas un mot, avec leurs rêves posés là au milieu de leurs bagages."

 

"Aucun miracle ne les attendait ici, sauf celui dont ils seraient les seuls artisans. Un travail dur et mal payé dans le meilleur des cas, un logement insalubre et bruyant, mais la liberté, et la possibilité d'un nouveau départ."

 

 

"Oui, c'est par la mer que tout est arrivé, par ces bateaux remplis de miséreux... Je les revois."

 

© 2016 par Balades littéraires.

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