top of page

Le lac de Grunewald

 

 

Hans-Ulrich Treichel

 

 

 

Paul vit à Berlin. En attendant d'avoir un poste de professeur d'histoire, il part à Malaga pour enseigner l'allemand pendant un an. Il rencontre Maria, étudiante espagnole en médecine, une femme mariée enceinte, et a une liaison amoureuse avec elle. Ils se parlent de leur famille, de l'Allemagne et de l'Espagne, de leur enfance et de leur jeunesse. Il évoque les charmes de l'île aux Paons, "la nature la plus authentique et la plus intacte que Berlin eût à offrir". Au moment où il doit repartir à Berlin, elle lui promet qu'ils sont liés pour toujours. Ils gardent le contact, ils s'écrivent, elle lui envoie les photos de sa fille. Les années passent, un jour elle vient le voir pour visiter l'Allemagne. Mais les retrouvailles ne se déroulent pas comme Paul l'avait espéré.

 

 

J'ai aimé 

La subtilité de l'écriture des sentiments, les descriptions des personnages et des lieux, ses relations amoureuses avec les femmes, les scènes très visuelles sur l'île aux Paons et sur le lac de Grunewald à Berlin.

Une sorte de mélancolie poétique.

 

 

 

"Quand on sait qu'un état finira un jour, on se persuade volontiers que ce serait formidable s'il durait éternellement."

"Un soleil couchant orangé comme sur le tableau de Leistikow, Paul n'en avait jamais vu sur le lac de Grunewald. Il n'en avait vu que des rouges. Rouge rubis. Rouge braise. Et parfois aussi, quand le ciel de Berlin renoncait à son austérité prussienne, rose."

Le lac de Grunewald

Walter Leistikow (1865-1908)

© 2016 par Balades littéraires.

bottom of page