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Le Silmarillion

 

J.R.R. Tolkien

 

Présentation

 

Le Silmarillion a été conçu comme une compilation de récits, assemblés pour conter l’histoire de l’univers imaginé par Tolkien. Plus qu’un roman de fantasy, cet ouvrage est surtout une anthologie de mythes et de légendes. Cela s’en ressent à son écriture, ardue, mais qui lui donne une formidable tonalité épique. La richesse de l’univers mythologique de Tolkien est palpable en parcourant les lignes du Silmarillion.  En près de 400 pages, on découvre émerveillé un immense potentiel romanesque, qui n’aura malheureusement jamais été développé à la manière du Seigneur des Anneaux.

 

Résumé de l'oeuvre

 

En un temps où le monde était dominé par la lumière de deux arbres, Fëanor, le plus doué des elfes, créa trois joyaux qui contenaient leur lueur : les Silmarils. Le vol de ceux-ci par Morgoth, l’Ennemi, poussa les elfes à prendre les armes pour les récupérer. Mais en chemin, ils commirent l’irréparable, et leur quête se fit sous le sceau de la malédiction.

Pourquoi le lire

 

Pour la force et le caractère de ces légendes et des héros et héroïnes qui les peuplent. Tolkien est un génie qui a su créer un genre en faisant reposer son imagination sur sa connaissance encyclopédique des mythes nordiques et finnois et des épopées anglo-saxonnes. De par sa structure fragmentaire, le Silmarillion peut rebuter les amateurs de romans "faciles à lire". En revanche, on le recommande chaudement pour tout lecteur qui a adoré le Seigneur des Anneaux ou Bilbo le Hobbit, et souhaite s'immerger davantage dans l'univers de Tolkien.

L’extrait

 

« Alors Morgoth monta lentement depuis son trône souterrain, et le bruit de ses pas faisait comme un tonnerre qui secouait le sol. Et il sortit, couvert d’une armure noire, et il se dressa devant le Roi comme une tour couronnée d’acier, et son immense bouclier noir sans blason jetait l’ombre d’un nuage d’orage. Sous cette ombre, Fingolfin semblait comme une étoile, sa cotte de mailles était tissée d’argent, son bouclier d’azur était incrusté de cristaux, et Ringil, son épée qu’il brandit, brillait d’un éclair glacé. Â» 

 

(p.199, éd. Pocket, 2003)

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