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Le tabac Tresniek

 

Robert Seethaler

 

traduit de l'allemand (Autriche) par Elisabeth Landes

 

Sabine Wespieser éditeur

 

 

1937. Le jeune Franz, 17 ans, quitte son village natal et sa mère pour travailler à Vienne dans le petit tabac-presse d'Otto Tresniek, un ami de sa mère. Il y rencontre le vieux professeur Freud qui, séduit par la candeur et la jeunesse de Franz, le conseille sur sa vie amoureuse.

Car Franz est tombé amoureux d'une jeune-fille un peu mystérieuse, danseuse dans un cabaret, dont les disparitions sans prévenir le font souffrir. 

A Vienne, Franz est témoin de l'ascension d'Hitler, de l'arrivée des nazis parmi la population, des dénonciations et des expulsions des juifs. 

Il entretient une correspondance régulière avec sa mère. Au départ, ce sont des cartes de paysages avec quelques mots au dos, et puis viennent des lettres plus longues.

 

 

J'ai aimé...

-l'histoire est bien racontée, belle écriture, facile à lire, bien traduite.

-le jeune Franz, le personnage principal est attachant, "en pleine éclosion", curieux, vif, désireux d'apprendre, un peu candide, enthousiaste, obstiné, sensible, humain. En partant de son village, il découvre une ville bruyante et polluée, et un monde nouveau. Il apprend tout de la vie, le travail, l'amour, le désir, la souffrance, la haine, la mort. En un an, il a changé, il n'est plus le même garçon, il a grandi trop vite.

-l'émotion, la délicatesse.

-l'humour, très présent, apporte de la légèreté à l'histoire.

-les cartes et les lettres envoyées, entre sa mère et lui, sont délicates et émouvantes.

 

 

Un coup de coeur !

 

"C'est moi qui suis devenu fou ou c'est le monde qui est devenu fou ? Dites-le moi !"

© 2016 par Balades littéraires.

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