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Le voyage d'Octavio

 

Miguel Bonnefoy

 

roman

 

Rivages

 

Au Vénézuéla, le parcours d'un homme pauvre et illettré.

 

Au commencement, il y a un village, une église, une statue de saint en bois pour les processions. Dans un bidonville de ce village, vit Octavio, un homme issu de cette terre, un homme illettré qui essaie de le cacher.

Octavio rencontre par hasard une actrice nommée Venezuela, comme son pays, et en tombe amoureux. Elle lui apprend à lire et à écrire. Il travaille pour une confrérie de vieux cambrioleurs. Après un cambriolage chez Venezuela, où il est démasqué, il quitte son village pour un long voyage dans son pays. Il rencontre d'autres gens, traverse des villages, des torrents, voit d'autres paysages. Il offre ses services, travaille sur des chantiers, transmet ses connaissances en lecture et écriture aux enfants des villages isolés.

C'est un homme silencieux et solitaire. Grand, très fort, travailleur, résistant et dévoué. Les gens qu'il croise sont fascinés par sa force, sa ténacité et son courage, émerveillés par son dévouement. 

Après cette longue errance, il décide de revenir dans son village.

 

"Là où il passait, il apportait toujours la richesse des moissons, la bonne récolte, les nouvelles d'un hameau voisin."

 

"Les femmes le voulaient pour fils, les filles pour époux."

 

"Le corps voûté par l'humilité de sa condition, il jouissait de la grandeur de son devoir."

 

J'ai aimé

Dans ce récit court et bien écrit, Miguel Bonnefoy parle d'un homme et de son pays, le Vénézuéla. C'est une histoire positive, symbolique, qui a le charme d'un conte. J'ai suivi avec intérêt le chemin parcouru par cet homme de qualité, humble, simple et discret. J'ai été séduite par ce roman attachant.

 

 

 

 

 

© 2016 par Balades littéraires.

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